Un kiosque sur le droit à l’avortement débarque au Collège Montmorency!

Le 24 avril dernier, la TCLCF accompagnait les étudiantes et étudiants du programme Techniques de travail social du Cégep Marie-Victorin pour un kiosque sur l’accès à l’avortement dans la région de Laval.

Le kiosque s’étalant sur une journée s’est tenu à l’agora du Collège Montmorency, à Laval. Ce projet, réalisé dans le cadre du cours Projet d’intervention communautaire, a permis au groupe d’étudiantes et étudiants de se plonger dans le travail de mobilisation communautaire et de gestion de projet.

Lors de cette activité, le groupe a distribué des pamphlets afin de démystifier les mythes et parler de certains aspects légaux entourant l’avortement. Les nombreuses personnes qui s’arrêtaient au kiosque ont pu prendre part à un quiz visant à tester leurs connaissances. « Un des mythes les plus tenaces, c’est que le recours à l’avortement rend infertile, alors que c’est complètement faux » explique Kayla François, étudiante en Techniques en travail social au Cegep Marie-Victorin. Le groupe avait également préparé une cartographie des ressources où recevoir de l’information sur l’avortement dans la région métropolitaine, et les lieux où obtenir un avortement. « Beaucoup de personnes sont surprises de savoir qu’à partir de quatorze ans, on peut obtenir un avortement sans avoir besoin du consentement des parents. C’est une information très importante pour l’exercice du libre-choix » ajoute Marguerite Bergeron Coursol, également étudiante en travail social. Au total, se sont plus d’une centaine de personnes qui se sont arrêtées au kiosque pour prendre le temps de discuter avec le groupe d’étudiantes.

Le pamphlet et la cartographie produits par le groupe sera bonifiée par les apports du comité santé de la TCLCF et l’équipe IVG (interruption volontaire de grossesse) du CISSS de Laval, puis diffusé au grand public!

 

Un grand merci à toute l’équipe du projet PIC : Mehggy Lamour, Maryann Payerre Presmy, Kayla Francois, Mohamed Aziz Konaté, Hanen Abdaoui et Marguerite Bergeron-Coursol; ainsi qu’à leurs deux enseignantes!