Écoeurées d’être méprisées – La TCLCF participe à la grève sociale du 29 avril au 3 mai
Du 29 avril au 3 mai, la TCLCF se joint à des féministes et plus d’une centaine de groupes qui se mobilisent partout à travers le Québec en cette semaine de grève sociale.
Nous sommes en grève parce que, jour après jour, nous constatons les violences étatiques : les politiques discriminatoires, les atteintes aux droits fondamentaux, l’inaction des institutions.
Jour après jour, nous voyons les souffrances physiques et psychologiques qui heurtent de plein fouet les femmes et les personnes de la diversité de genre : les violences sexuelles banalisées, les personnes sans statut non régularisées, les services de garde inaccessibles, les logements inabordables, les stérilisations forcées, le travail invisible non reconnu, l’aide sociale insuffisante, le filet social troué et les comités des soi-disant sages qui décident pour nous, sans nous.
Par cette grève féministe et sociale « Ecœuré-es d’être méprisé-es », nous réaffirmons aux gouvernements du Québec et du Canada notre désaccord avec les politiques qui saccagent le bien commun. Des groupes de différents secteurs ont déterminé des revendications qui visent la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale, dans une perspective féministe intersectionnelle. Ces revendications répondent à des besoins criants et à des droits sociaux allègrement mis de côté par les gouvernements.
Une journée d’action sera dédiée à chaque revendication de la grève sociale.
- 29 avril : Écœuré∙e∙s d’être violenté∙e∙s par l’État : Grève féministe!
- 30 avril : un statut pour toutes et tous
- 1er mai : l’accès à un revenu qui permet de sortir de la pauvreté
- 2 mai : le droit au logement pour toutes et tous
- 3 mai : le renforcement du filet social et des services publics bien financés, accessibles et gratuits pour toutes et tous
Pour en savoir plus sur les actions dans les différentes régions : https://grevesociale.wordpress.com/
Cette semaine, l’équipe réaménage ses activités afin de réaliser des actions pour défendre nos droits et sensibiliser la population sur le chemin à faire afin d’éliminer les violences systémiques, notamment économiques, faites aux femmes et aux personnes marginalisées !